Le brut hésite à l'ouverture à New York dans un marché sans élan
Vers 14H15 GMT sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en février, dont c'est le premier jour de cotation, lâchait 5 cents, à 98,99 USD.
Les prix du brut ont été aidés au cours des deux séances précédentes par l'annonce d'une nouvelle baisse des réserves d'or noir aux Etats-Unis, signe d'une demande accrue pour le pétrole, et d'une réduction par la banque centrale américaine (Fed) de son soutien monétaire à l'économie.
Cette décision est a priori plutôt négative pour les cours du brut car les achats d'actifs de la Fed favorisent les investissements dans les actifs jugés risqués et diluent la valeur du dollar, deux éléments de nature à faire monter le prix du brut.
Mais les marchés préfèrent y voir le signe d'une accélération de l'activité dans la première économie mondiale.
L'économie des Etats-Unis a d'ailleurs progressé à un rythme bien plus soutenu que prévu au troisième trimestre grâce à une accélération de la consommation, le produit intérieur brut (PIB) croissant de 4,1% en rythme annualisé après une croissance de 2,5% au deuxième trimestre.
Les analystes s'attendaient à ce que le ministère confirme son estimation précédente d'une croissance de 3,6%.
Mais cette annonce n'a pas suffi à revigorer le marché, qui peine à décoller après avoir grimpé jusqu'à 99,17 USD en séance jeudi.
"On s'approche des 100 USD, on pourrait encore monter mais pour l'instant on se heurte à un peu de résistance", observait Robert Yawger de Mizuho Securities USA. "J'ai rarement vu une fourchette d'échanges aussi limitée" dans les échanges électroniques suivant la clôture de la séance officielle jeudi, assurait-il.
afp/jh
(AWP / 20.12.2013 15h36)