Le pétrole progresse, soutenu par une baisse des stocks américains
Vers 17H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 109,32 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 88 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en janvier gagnait 20 cents, à 97,42 dollars.Après avoir reculé en début d'échanges (européens), les prix du pétrole ont rebondi (...) après que les stocks américains (de brut) sont ressortis légèrement mieux que prévu, a expliqué Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.
En effet, le département américain à l'Énergie (DoE) a annoncé mercredi que les réserves de brut avaient reculé de 2,9 millions de barils la semaine dernière, alors que les experts interrogés par l'agence Dow Jones Newswires tablaient en moyenne sur une baisse de 2,7 millions de barils.
Ces réserves avaient déjà reculé de plus de 16 millions de barils au cours de deux semaines précédentes, après 10 semaines de hausse d'affilée entre septembre et novembre au cours desquelles les stocks avaient gonflé de plus de 35 millions de barils.Les stocks de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont, eux, diminué de 2,1 millions de barils, surprenant les analystes qui prévoyaient une hausse de 600.000 barils. Et les stocks d'essence ont enregistré une hausse de 1,3 million de barils, un peu moins que les prévisions (+1,8 million de barils).
Une baisse des stocks pétroliers est généralement positive pour les cours du brut puisqu'elle rassure les investisseurs sur la vigueur de la demande énergétique aux États-Unis, premier consommateur mondial d'or noir.
Et bien que le recul des stocks en décembre soit plutôt attribuable à des raisons fiscales, il contribuait néanmoins à une hausse des cours du brut, observait Torbjorn Kjus, analyste de DNB Bank, sur la base des comportements des prix du pétrole ces dernières dix années.
Les investisseurs restaient par ailleurs dans l'attente des conclusions de la réunion du Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC), attendues mercredi à 19H00 GMT.
Au cours de cette dernière réunion de l'année 2013, les membres de l'institution doivent décider de la poursuite ou non des mesures de soutien monétaire de l'institution.
La banque centrale américaine injecte actuellement 85 milliards de dollars par mois dans le système financier américain, via des rachats d'actifs, dans le but de soutenir la reprise économique.
Ces injections ont pour conséquence de diluer la valeur du dollar et d'inciter les investissements dans les actifs risqués, ce qui soutient le baril de brut.