Le brut ouvre en baisse à New York, miné par la Fed et la Libye
Vers 14H15 GMT/15h15 HEC sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en janvier cédait 1,05 dollar et s'échangeait à 96,45 dollars.
"En l'absence d'indicateurs économiques pouvant orienter la direction du marché, les prix des produits pétroliers s'affichent en baisse par peur d'une réduction du soutien" de la banque centrale américaine (Fed), estimait Matt Smith de Schneider Electric.
"Tout le monde se demande, à tort ou à raison (et sans doute à tort), si la Réserve fédérale va commencer dès la semaine prochaine à réduire ses mesures d'aide à l'économie" à l'issue de la réunion de son comité de politique monétaire, expliquait-il.
Ces mesures d'aide consistent notamment en l'injection de 85 milliards de dollars par mois dans le système financier américain afin de soutenir la reprise de la première économie mondiale. Cela a tendance à affaiblir le dollar et à alimenter l'appétit pour les actifs à risques, deux conséquences qui jouent en faveur du baril de brut.
Dans cet environnement, "après s'être plutôt bien tenu toute la semaine", le prix du brut "se retrouve face à des niveaux de résistance après ne pas être parvenu à repasser au-dessus de la moyenne des 200 derniers jours" et s'orientait donc à la baisse, observait Matt Smith.
Le marché surveillait également la situation en Libye. Le chef d'une puissante tribu de l'est du pays a en effet annoncé en début de semaine que le blocage des principaux terminaux pétroliers de la région entamé il y a plusieurs mois serait levé à partir du 15 décembre.
Ces actes de protestation ont provoqué une chute de la production de pétrole à 250'000 barils/jour, contre près de 1,5 million b/j avant le début de ce mouvement.
afp/rp
(AWP / 13.12.2013 15h31)