Le brut perd du terrain, gêné par la Libye et la Fed
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 108,62 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 5 cents par rapport à la clôture de jeudi. La référence européenne du brut a atteint vers 10H15 GMT 108,28 dollars, un plus bas depuis près de trois semaines.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance perdait 33 cents, à 97,17 dollars.
Les prix du brut reculaient "au moment où les opérateurs de marché attendaient la réouverture des ports dans l'Est de la Libye et un possible changement des mesures d'aides de la Réserve fédérale américaine (Fed) lors de sa réunion la semaine prochaine", indiquaient les analystes d'Investec.
En début de semaine, une puissante tribu de l'Est de la Libye a annoncé que le blocage des sites pétroliers serait levé ce dimanche 15 décembre.
Ces terminaux pétroliers sont bloqués depuis plusieurs mois par des protestataires notamment issus de cette tribu, avec pour conséquence une chute de la production libyenne à 250.000 barils par jour contre 1,5 million de barils par jour en temps normal.
Par ailleurs, les investisseurs se montraient prudents avant la réunion les 17 et 18 décembre prochains du Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC).
Plusieurs indicateurs américains de bonne tenue publiés ces derniers temps ont alimenté les spéculations sur un début de ralentissement des mesures d'aide de la Fed dès la semaine prochaine.
Ces mesures d'aide consistent notamment en l'injection de 85 milliards de dollars par mois dans le système financier américain afin de soutenir la reprise de la première économie mondiale.
Ces injections ont tendance à affaiblir le dollar et à alimenter l'appétit pour les actifs à risques, deux conséquences qui jouent en faveur du baril de brut.
afp/cha
(AWP / 13.12.2013 12h31)