Le pétrole finit en petite hausse à New York à 97,50 dollars le baril
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en janvier a grignoté 6 cents à 97,50 dollars.
Il avait commencé la séance en baisse, les investisseurs soupesant les chiffres en demi-teinte publiés la veille par le département de l'Energie américain.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour la même échéance a terminé à 108,67 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), lâchant 1,03 dollar par rapport à la clôture de mercredi.
Le département de l'Energie américain a fait état mercredi d'un recul des réserves de stocks de 10,6 millions de barils pour la semaine achevée le 6 décembre. Mais ce chiffre masquait une hausse des stocks de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) de 4,5 millions de barils, ainsi qu'une accumulation d'essence dont les stocks ont progressé de 6,7 millions de barils, un signe négatif pour la demande dans le premier pays consommateur d'or noir.Mais jeudi un bon chiffre sur les ventes au détail, et en particulier pour les ventes de voitures, a aidé le baril à se ressaisir, commente Bart Melek de TD Securities.
Les ventes au détail aux Etats-Unis ont en effet augmenté un peu plus que prévu en novembre, de 0,7% par rapport à octobre. Elles ont été portées notamment par les ventes de voitures et de pièces détachées, en hausse de 1,8%, tandis que les ventes d'essence ont baissé de 1,1%.Par ailleurs, des craintes viennent de la hausse des taux d'intérêt aujourd'hui, à cause d'une potentielle réduction des aides de la Fed (la banque centrale américaine, NDLR) la semaine prochaine, ajoute M. Melek.
Une hausse des taux pourrait s'avérer néfaste pour la demande des Américains, précise-t-il, dans la mesure où il rend tout emprunt plus coûteux, pour les ménages comme pour les entreprises.
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