Le pétrole ouvre en baisse à New York en attendant les stocks
Vers 14H15 GMT/15h15 HEC sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en janvier lâchait 13 cents et s'échangeait à 98,38 dollars.
Le Département américain à l'Énergie (DoE) devait diffuser en cours de séance le niveau des stocks pétroliers aux États-Unis pour la semaine terminée le 6 décembre.
Selon les membres de la fédération de l'industrie pétrolière API, les réserves de brut ont chuté de 7,5 millions de barils des stocks de brut.
Les analystes interrogés par l'agence Dow Jones tablaient de leur côté sur un recul de 2,5 millions de barils des réserves d'or noir.
Ces stocks avaient gonflé de plus de 35 millions de barils aux Etats-Unis de mi-septembre à fin novembre. Cette abondance d'offre avait alors nettement pesé sur les cours du WTI.
Mais une décrue de ces réserves s'est amorcée la semaine dernière, participant ainsi à un rebond des prix du pétrole américain: le baril de WTI a gagné près de 6 dollars depuis début décembre.
Dans ce contexte, "les cours peinent désormais à passer au-dessus des seuils de résistance et les investisseurs engrangent des bénéfices en attendant les chiffres officiels", estime Bill Baruch de iiTrader.com.
Pour Phil Flynn de Price Futures Group, le recul des stocks de brut s'explique en partie par "l'accélération du rythme des raffineries" et par conséquent une hausse de leur demande, "le brouillard autour de Houston qui a affecté" les importations et "des considérations fiscales de fin d'année".
En revanche, les stocks de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) et ceux de d'essence auraient respectivement progressé de 1,2 et 1,8 million de barils.
L'accumulation des stocks pétroliers aux États-Unis cet automne doit beaucoup à la forte progression de la production de brut chez le premier consommateur mondial d'or noir.
Ainsi, les États-Unis ont produit en moyenne 8 millions de barils par jour en novembre, leur plus haut niveau mensuel depuis novembre 1988, a annoncé mardi l'Agence américaine d'information sur l'Énergie (EIA).
afp/rp
(AWP / 11.12.2013 15h31)