Le brut hésite malgré la perspective d'une baisse des stocks US
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 109,20 USD sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 18 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance grappillait 6 cents, à 98,57 USD.
Le Département américain à l'Énergie (DoE) doit communiquer mercredi le niveau des stocks pétroliers aux États-Unis pour la semaine terminée le 6 décembre.
Les investisseurs s'attendent à une nouvelle chute de ces réserves, après que la fédération professionnelle API a fait part mardi d'une chute de 7,5 mio de barils des stocks de brut selon ses estimations.
Ces réserves, qui ont gonflé de plus de 35 mio de barils entre mi-septembre et mi-novembre, ont commencé à décliner lors de la dernière semaine de novembre (-3 mio de barils).
Pour la semaine dernière, les analystes interrogés par l'agence Dow Jones tablent sur un recul de 2,5 mio de barils des réserves de brut. Par contre, les stocks de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) et ceux de d'essence auraient respectivement progressé de 1,2 et 1,8 mio de barils.
L'accumulation des stocks pétroliers aux États-Unis cet automne doit beaucoup à la forte progression de la production de brut chez le premier consommateur mondial d'or noir.
Ainsi, les États-Unis ont produit en moyenne 8 mio de barils par jour en novembre, soit leur plus haut niveau mensuel depuis novembre 1988, a annoncé mardi l'Agence américaine d'information sur l'Énergie (EIA).
C'est cette abondance de brut qui empêchait le WTI d'être soutenu mercredi par la perspective d'une baisse des stocks, signalait Lucy Sidebotham, analyste d'Inenco.
De son côté, le Brent pâtissait toujours de la perspective d'une réouverture des terminaux pétroliers dans l'Est de la Libye.
Le chef d'une puissante tribu de l'Est libyen a annoncé mardi que le blocage des principaux terminaux pétroliers de la région, entamé il y a plusieurs mois par des gardes en conflit avec le gouvernement, sera levé à partir du 15 décembre.
Le blocage de ces installations a provoqué une chute de la production de pétrole à 250'000 barils par jour, contre près de 1,5 mio de barils par jour en temps normal.
afp/al
(AWP / 11.12.2013 12h31)