Le brut quasi stable à New York en attendant les stocks et l'Opep
Vers 14H20 GMT/15h20 HEC, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en janvier sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) grappillait 1 cent à 93,83 dollars.
"Après le flot d'indicateurs positifs" lundi, qui a tiré le prix du WTI vers le haut, et "avant le petit jeu des paris sur le rapport hebdomadaire des stocks de brut aux Etats-Unis et la rencontre de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) mercredi", le marché "ne fait presque rien" ce mardi, remarquait Matt Smith de Schneider Electric.
"Les marchés mondiaux semblent dans leur ensemble faire preuve d'un certain manque d'appétit pour le risque" et seul "un accès de faiblesse du dollar apporte un peu de soutien au brut", un billet vert plus faible rendant plus avantageux les achats de pétrole libellé dans la monnaie américaine pour les investisseurs munis d'autres devises, soulignait le spécialiste.
Pour acheter ou vendre, les investisseurs attendaient plutôt la publication mercredi du rapport hebdomadaire du département américain de l'Energie sur les stocks de produits pétroliers aux Etats-Unis, premier consommateur mondial d'or noir.
Ces réserves n'ont cessé de gonfler depuis la mi-septembre et certains observateurs anticipent enfin un recul cette semaine.
Le marché se plaçait aussi en retrait avant la réunion mercredi à Vienne des membres de l'Opep.
Selon plusieurs analystes, les membres du cartel devraient laisser inchangé leur plafond de production à 30 millions de barils par jour, niveau auquel il est fixé depuis fin 2011.
Mais "les rumeurs, murmures et commentaires des divers délégués de l'Opep font tanguer l'opinion du marché" sur ce qui pourrait ressortir de la rencontre, observait Matt Smith. "A cet égard, les rumeurs sur le fait que l'Irak pourrait être favorable à une réduction de sa production n'est pas à ignorer."
afp/rp
(AWP / 03.12.2013 15h35)