Le pétrole progresse dans un marché sans grand volume
Vers 17H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 111,01 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 15 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait 1,34 dollar, à 93,64 dollars, par rapport à la clôture de mercredi.Les volumes étaient faibles ce vendredi, de nombreux opérateurs américains ayant profité d'un jour férié aux États-Unis jeudi à l'occasion de Thanksgiving pour faire le pont.
Les cours du WTI ont rebondi (vendredi) de leur plus bas depuis fin mai (atteint mercredi, à 91,77) mais devraient quand même terminer en baisse pour le quatrième mois consécutif en novembre, indiquait Michael Hewson, analyste de CMC Markets.
La référence américaine du pétrole est durement pénalisée par une surabondance de l'offre aux États-Unis, où les stocks de brut ont augmenté pendant dix semaines consécutives, gonflant de 35,8 millions de barils.Cet excès d'offre est notamment dû à la forte progression de la production pétrolière américaine, qui a atteint 8,019 millions de barils par jour la semaine dernière, repassant la barre des 8 millions pour la première fois depuis janvier 1989.
Les États-Unis pompent 50% de plus de brut qu'il y a cinq ans, grâce à l'exploitation des ressources d'hydrocarbures non-conventionnels (pétrole de schiste et de réservoirs compacts).
La semaine prochaine, les opérateurs de marché se tourneront vers la 164ème réunion ordinaire de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui se tient mercredi à Vienne.
Selon les déclarations de quelques ministres du cartel et les attentes des analystes, l'Opep ne devrait pas changer son plafond collectif de production, fixé à 30 millions de barils par jour depuis deux ans.