Le brut recule, toujours pénalisé par la hausse des stocks US
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 111,10 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 21 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance perdait 15 cents, à 92,15 dollars.
Mercredi, le Département américain à l'Énergie (DoE) a fait état d'une hausse des stocks de brut bien plus élevée que prévu lors de la semaine achevée le 22 novembre, de 3 millions de barils alors que les analystes s'attendaient à un augmentation de 500'000 barils.
"C'est la dixième hausse successive des stocks", soulignaient les analystes de Commerzbank.
Au cours des dix dernières semaines, les stocks ont ainsi grossi de 35,8 millions de barils, signalant une offre surabondante chez le premier consommateur mondial d'or noir.
Cet excès d'offre est notamment dû à la forte progression de la production pétrolière américaine, qui a atteint 8,019 millions de barils par jour la semaine dernière, repassant la barre des 8 millions pour la première fois depuis janvier 1989.
Les États-Unis pompent 50% de plus de brut qu'il y a cinq ans, grâce à l'exploitation des ressources d'hydrocarbures non-conventionnels (pétrole de schiste et de réservoirs compacts).
Selon les analystes de Commerzbank, les stocks de brut américains devraient néanmoins diminuer dans les semaines à venir.
"Les raffineries américaines devraient accélérer la cadence" en raison d'une solide demande pour l'exportation des produits distillés américains, expliquent-ils.
L'entrée dans la saison hivernale devrait également alimenter la demande pour les produits distillés, qui comprennent le fioul de chauffage et le gazole.
afp/rp
(AWP / 28.11.2013 12h30)