Hausse bien plus forte que prévu des stocks de brut US à 391,4 MB au 22/11
Les réserves de brut ont progressé de 3 millions de barils, à 391,4 millions, lors de la semaine achevée le 22 novembre, alors que les experts interrogés par l'agence Dow Jones Newswires tablaient sur une hausse de seulement 500.000 barils.
Cette nouvelle montée des stocks poursuit la tendance à la hausse observée depuis mi-septembre: au cours des neuf semaines précédentes, les réserves de brut américain avaient déjà gonflé de 32,8 millions de barils.A ce niveau, les réserves se situent bien au-dessus de la fourchette moyenne en cette période de l'année, et s'affichent en hausse de 4,6% par rapport à leur niveau d'il y a un an, a précisé le DoE.
Les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont, elles, reculé de 1,7 million de barils, à 110,9 millions de barils, soit légèrement plus que le recul de 1,1 million de barils anticipé par les analystes.
Elles sont en baisse de 1,0% sur un an et sont désormais en-dessous de la partie basse de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.Les stocks d'essence ont de leur côté enregistré une hausse de 1,8 million de barils, à 210,6 millions, soit largement au-dessus des attentes des experts, qui tablaient sur une progression de 400.000 barils.
Ils s'élèvent au-dessus de la partie supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année et sont en hausse de 3,1% par rapport à leur niveau de l'an dernier, a précisé le ministère.
Surveillées de près par les courtiers, les réserves de brut à Cushing (Oklahoma), qui servent de référence au WTI, se sont de nouveau accrues, de 700.000 barils, pour atteindre 40,6 millions de barils.
Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont baissé de 1,6 millions de barils.
Côté demande, sur les quatre semaines allant jusqu'au 22 novembre, les États-Unis ont consommé en moyenne 20,1 millions de barils de produits pétroliers par jour, soit 5,9% de plus qu'à la même période en 2012.
La demande de produits distillés a progressé de 5,9% en glissement annuel, tandis que celle d'essence a augmenté de 4,7%.
Les raffineries américaines ont accéléré la cadence la semaine dernière, utilisant 89,4% de leurs capacités contre 88,6% la semaine précédente.
Selon le document, les États-Unis ont par ailleurs produit quelque 8,019 millions de barils la semaine dernière, un niveau proche du record établi en janvier 1989, lorsque 8,021 millions de barils par jour avaient été extraits.
Vers 15H55 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en janvier se dépréciait de 1,41 dollar à 92,27 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), un niveau pas vu depuis début juin.