Le Brent cherche une direction avant les stocks américains de brut
Vers 11H30 GMT (12H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 111,37 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 49 cents par rapport à la clôture de mardi. Le prix du Brent était monté lundi après la fin des échanges européens à 111,66 dollars le baril, son plus haut niveau en cinq semaines et demie.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance perdait 39 cents, à 93,29 dollars.
Les cours du pétrole à New York étaient sous pression mercredi dans l'attente des chiffres des réserves américaines d'or noir pour la semaine close le 22 novembre qui seront publiés à 15H30 GMT.
Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires, le Département américain de l'Énergie (DoE) devrait faire état d'une hausse de 500'000 barils des stocks de brut et de 400'000 barils des stocks d'essence, tandis que les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) devraient avoir baissé de 1,1 million de barils.
Outre la perspective d'une nouvelle hausse des réserves de brut, la pression sur le WTI était accentuée par le fait que les investisseurs s'attendent désormais à ce que cette hausse pourrait être plus forte que prévu après que l'association professionnelle américaine API a évalué mardi cette hausse à 6,9 millions de barils, notaient les analystes de Commerzbank.
De leur côté, les prix du Brent "trouvaient du soutien dans les interruptions persistantes dans la production en Libye", observaient les experts de Commerzbank.
Une unité des forces spéciales de l'armée libyenne a essuyé dans la nuit de mardi à mercredi des coups de feu à Benghazi dans l'est du pays, sans qu'il y ait de victime, tandis que la ville entame son deuxième jour de grève déclenchée par des confrontations meurtrières lundi entre l'armée et le groupe jihadiste Ansar Asharia.
Comme le soulignaient les analystes de Commerzbank, "la plus grosse partie des champs pétroliers et des terminaux d'exportations libyens se trouvent dans l'est du pays", accentuant l'impact des grèves sur l'offre de brut du pays.
Les blocages des principaux terminaux libyens dans l'est du pays par des protestataires armés depuis fin juillet ont provoqué une chute de la production de pétrole à 250'000 barils par jour, contre près de 1,5 million de barils par jour (mbj) avant le début de ce mouvement.
afp/rp
(AWP / 27.11.2013 13h01)