Le pétrole bénéficie d'une hausse plus faible que prévu des stocks US
Vers 17H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 107,85 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 93 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en décembre, dont c'est le dernier jour de cotation, gagnait 43 cents, à 93,77 dollars.
Les prix du brut ont progressé après que les stocks de brut américains sont ressortis inférieurs aux attentes, expliquait Michael Hewson, analyste de CMC Markets.En effet, les réserves de brut ont progressé de 400.000 barils aux États-Unis lors de la semaine achevée le 15 novembre selon les chiffres communiqués mercredi par le Département américain à l'Énergie (DoE), alors que les experts tablaient sur une hausse de 700.000 barils.
Alors que s'approche de la saison hivernale, les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont très significativement reculé, de 4,8 millions de barils, soit beaucoup plus que le recul de 500.000 barils anticipé par les analystes.
Quant aux stocks d'essence, ils ont enregistré une baisse de 300.000 barils, un peu plus que les attentes des experts qui tablaient sur un recul de 100.000 barils.
Ces données ont été de nature à rassurer les investisseurs sur la demande énergétique des États-Unis, premier consommateur mondial d'or noir, après des semaines de très forte hausse des stocks.
Le marché continuait par ailleurs de surveiller l'évolution des négociations avec l'Iran.
Les diplomates du groupe P5+1 (États-Unis, Grande-Bretagne, France, Chine, Russie et Allemagne) et de l'Iran ont repris mercredi de délicates discussions sur le programme nucléaire iranien controversé, dans un climat nettement refroidi par des déclarations du guide suprême iranien Ali Khamenei.
Quelques heures avant la reprise des négociations, le guide suprême a mis la pression sur ses négociateurs en leur fixant des lignes rouges et en répétant que son pays ne reculerait pas sur ses droits nucléaires.
Une issue positive des négociations pourrait mener à terme à la levée des sanctions des Occidentaux contre l'Iran, dont un embargo sur ses exportations pétrolières.
Si les sanctions étaient atténuées, du pétrole brut supplémentaire d'Iran deviendrait disponible - du pétrole qui n'est pas vraiment nécessaire étant donné l'abondance de l'offre sur le marché mondial, soulignaient les analystes de Commerzbank.
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