USA: hausse moins forte que prévu des stocks de brut à 388,5 MB au 15
Les réserves de brut ont progressé de 400'000 barils, à 388,5 millions, lors de la semaine achevée le 15 novembre, alors que les experts interrogés par l'agence Dow Jones Newswires tablaient sur une hausse plus forte, de 700'000 barils.
Cette nouvelle montée des stocks poursuit la tendance à la hausse observée depuis deux mois: au cours des huit semaines précédentes, les réserves de brut américain avaient déjà gonflé de 32,4 millions de barils.
A ce niveau, les réserves se situent bien au-dessus de la fourchette moyenne en cette période de l'année, et s'affichent en hausse de 3,7% par rapport à leur niveau d'il y a un an, a précisé le DoE.
Les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont, elles, reculé de 4,8 millions de barils, à 112,5 millions de barils, soit beaucoup plus que le recul de 500'000 barils anticipé par les analystes.
Elles sont en baisse de 0,3% sur un an et restent proches de la partie basse de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.
Les stocks d'essence ont de leur côté enregistré une baisse de 300'000 barils, à 208,9 millions, soit un peu plus que les attentes des experts, qui tablaient sur un recul de 100'000 barils.
Ils se maintiennent néanmoins près de la partie supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année et sont en hausse de 4,2% par rapport à leur niveau de l'an dernier, a précisé le ministère.
Surveillées de près par les courtiers, les réserves de brut à Cushing (Oklahoma), qui servent de référence au WTI, se sont de nouveau accrues, de 1,7 million de barils, pour atteindre 39,9 millions de barils.
Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont baissé de 11,7 millions de barils.
Côté demande, sur les quatre semaines allant jusqu'au 15 novembre, les États-Unis ont consommé en moyenne 20,3 millions de barils de produits pétroliers par jour, soit 7,4% de plus qu'à la même période en 2012.
La demande de produits distillés a progressé de 8,8% en glissement annuel, tandis que celle d'essence a augmenté de 3,8%.
Les raffineries américaines ont fonctionné à une cadence quasi stable, utilisant 88,6% de leurs capacités contre 88,7% la semaine précédente.
Selon le document, les États-Unis ont par ailleurs produit quelque 7,974 millions de barils par jour la semaine dernière, un niveau record depuis janvier 1989, lorsque 8,021 millions de barils par jour avaient été extraits.
Vers 16H00 GMT/17h00 HEC, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en décembre rebondissait et prenait 50 cents à 93,84 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
afp/rp
(AWP / 20.11.2013 17h15)