En baisse, dans l'attente des négociations avec l'Iran et des stocks US
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 106,70 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 21 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en décembre, dont c'est le dernier jour de cotation, perdait 13 cents à 93,21 dollars.
Les négociations entre l'Iran et le groupe des 5+1 (États-Unis, Chine, Russie, Royaume-Uni, France et Allemagne) reprennent mercredi à Genève, dans le but de trouver un accord sur le programme nucléaire controversé de Téhéran.
Le ministre iranien des Affaires étrangères s'est montré confiant, mardi à Rome, sur la conclusion d'un accord, tout en s'en prenant à Israël en l'accusant de vouloir "torpiller" ces discussions.
Pour sa part, le président américain Barack Obama a déclaré qu'il ne savait pas si les négociations internationales de Genève aboutiraient à un accord intérimaire cette semaine, tout en enjoignant le Congrès américain à la souplesse.
Une issue positive des négociations pourrait mener à terme à la levée des sanctions des Occidentaux contre l'Iran, dont un embargo sur ses exportations pétrolières.
"Si les sanctions étaient atténuées, du pétrole brut supplémentaire d'Iran deviendrait disponible - du pétrole qui n'est pas vraiment nécessaire étant donné l'abondance de l'offre", soulignaient les analystes de Commerzbank.
Selon eux, les cours du brut étaient également sous pression de la "reprise des exportations pétrolières libyennes depuis un port dans l'ouest du pays, où un champ pétrolier a repris ses opérations".
"Il reste néanmoins à voir si les protestataires vont revenir et de nouveau empêcher les acheminements de pétrole", continuaient les analystes de la banque allemande.
La production et les exportations pétrolières libyennes sont régulièrement entravées par divers mouvements de protestations et grèves depuis cet été.
Enfin, le marché s'attendait mercredi à une nouvelle hausse des stocks pétroliers aux États-Unis.
Le Département américain à l'Énergie (DoE) doit communiquer le niveau officiel des stocks pétroliers dans le pays pour la semaine terminée le 15 novembre.
Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones, les stocks de brut auraient progressé de 700.000 barils, tandis que les réserves d'essence et de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) auraient reculé de respectivement 100.000 et 500.000 barils.
Les réserves de brut ont augmenté de 2,6 millions de barils la semaine d'avant, ce qui porte leur hausse continue depuis début septembre à 32,4 millions de barils.
afp/jq
(AWP / 20.11.2013 12h31)