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Le brut hésite entre les propos de Yellen et l'abondance d'offre aux USA

prix-du-petrole Londres Londres : Les prix du pétrole divergeaient jeudi en cours d'échanges européens, soutenus à Londres par les propos de la prochaine présidente de la Réserve fédérale américaine (Fed) mais gênés à New York par l'abondance de l'offre d'or noir aux États-Unis.

Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre, dont c'est le dernier jour de cotation, valait 107,86 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 74 cents par rapport à la clôture de mercredi -- après avoir atteint vers 10H30 GMT 107,93 dollars, son plus haut depuis le 1er novembre.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance perdait 5 cents, à 93,83 dollars.

Les cours du brut sont soutenus par les propos de la prochaine présidente de la Fed (Réserve fédérale américaine) Janet Yellen, qui a dit qu'une forte reprise de l'économie américaine est un pré-requis à toute réduction du programme de rachats d'actifs, expliquaient les analystes de Commerzbank.

Cela veut dire que tout retrait de la politique monétaire ultra-accommodante cette année, qui a été brièvement considéré après les bons chiffres sur l'emploi, n'est de nouveau plus à l'ordre du jour, poursuivaient-ils.

La Fed injecte actuellement 85 milliards de dollars par mois dans le système financier américain via des rachats d'actifs, dans le but de soutenir la reprise économique de la première économie mondiale.

Ces injections ont tendance à affaiblir le dollar et à alimenter l'appétit pour les actifs à risque, deux éléments qui jouent en faveur du pétrole.

Par contre, le WTI restait sous pression de la perspective d'une nouvelle hausse des stocks de brut américains, dans un contexte d'offre abondante aux États-Unis.

Le Département américain à l'Énergie (DoE) doit dévoiler jeudi le niveau officiel des stocks pétroliers dans le pays pour la semaine terminée le 8 novembre.

Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones, les réserves de brut auraient progressé de 1 million de barils.

Par contre, les stocks d'essence et de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) auraient reculé de respectivement 700.000 barils et 1 million de barils.

Depuis mi-septembre, les stocks de brut ont déjà gonflé de près de 30 millions de barils, reflétant une demande saisonnière traditionnellement moins importante et la forte progression de la production grâce au boom de l'exploitation des ressources pétrolières non conventionnelles.

L'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) a d'ailleurs annoncé mercredi que la production de brut dans le pays en octobre avait dépassé ses importations pour la première fois depuis plus de 18 ans.

La production de pétrole des États-Unis a ainsi atteint 7,7 millions de barils par jour en octobre, dépassant les importations pour la première fois depuis février 1995.

afp/cha



(AWP / 14.11.2013 12h30)


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