Vers 14H15 GMT/15h15 HEC, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en décembre cédait 42 cents à 94,72 dollars.
Les cours de brut évoluent dans une fourchette limitée car on est principalement dans une phase de consolidation avant l'expiration des options vendredi, remarque Bill Baruch, courtier à iiTrader.com.
Mais les investisseurs restent sur leurs gardes car ils attendent les chiffres hebdomadaires sur les réserves de produits pétroliers aux Etats-Unis de (la fédération professionnelle) API mardi soir et du (département américain de l'Energie) jeudi, ajoute-t-il. Ces derniers sont publiés avec un jour de retard sur le calendrier habituel en raison du jour semi-férié aux Etats-Unis lundi.
Les acteurs du marché anticipent l'annonce d'une nouvelle progression des stocks de brut, qui ont déjà augmenté de 29,8 millions de barils depuis mi-septembre dans le pays, premier consommateur mondial d'or noir.
Le marché reste par ailleurs très attentif aux tractations concernant le programme nucléaire de Téhéran.
l'Iran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne) ne sont pas parvenus à un terrain d'entente ce week-end. L'Iran a toutefois conclu à un accord lundi avec l'Agence nucléaire de l'ONU, un prix de consolation qui permet à tous de sauver la face, selon Phil Flynn de Price Gutures Group.
Le marché pétrolier a réagi en se disant qu'un accord, quel qu'il soit, valait mieux que l'absence d'accord, poursuit Phil Flynn. Même si la perspective d'une levée imminente de l'embargo imposé à l'encontre des exportations de pétrole iranien a été brisée, la probabilité d'une attaque est très faible, note-t-il.
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