Le brut monte après une hausse des stocks US moins forte que prévu
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 106 USD sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 67 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance grimpait de 1,70 USD, à 95,07 USD.
Selon les chiffres publiés mercredi par le Département américain de l'Énergie (DoE), les stocks de pétrole brut ont augmenté de 1,6 mio de barils la semaine dernière aux États-Unis, légèrement moins que ce que prévoyaient les analystes (+1,9 mio de barils).
Ces réserves ont donc "modérément augmenté, en ligne avec les attentes du marché", commentait Emily Ashford, analyste de RFC Ambrian.
Même si cette montée des stocks poursuit la tendance à la hausse observée depuis mi-septembre, elle est bien moindre que ces dernières semaines, ce qui rassure les investisseurs sur la demande énergétique aux États-Unis.
D'ailleurs, le recul des réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) de 4,9 millions de barils et des stocks d'essence de 3,8 millions de barils montre également une reprise de la demande.
Les chiffres du DoE ont très largement dépassé les attentes des analystes, qui tablaient sur un recul des stocks de produits distillés et d'essence de respectivement 900.000 et 300.000 barils.
De son côté, le Brent continuait d'être soutenu "par la situation en Libye, où l'on ne sait pas quand les exportations vont revenir à la normale", indiquait Gary Hornby, un analyste du cabinet Inenco.
Des gardes des installations pétrolières bloquent depuis fin juillet les principaux terminaux pétroliers du pays - Zoueitina, Ras Lanouf et al-Sedra, dans l'est du pays.
Le gouvernement est en conflit ouvert avec ce groupe de gardes partisans d'un système fédéral, qu'il accuse de chercher à détourner le pétrole brut, tandis que le groupe assure pour sa part que les autorités vendent du pétrole de façon irrégulière.
Ces mouvements de protestation ont provoqué une chute de la production de pétrole à 250'000 barils par jour (b/j), contre près de 1,5 mio b/j avant le déclenchement de la crise fin juillet, selon la Compagnie nationale de pétrole (NOC).
afp/al
(AWP / 06.11.2013 18h35)