Le brut poursuit sa baisse à New York, par manque de données économiques
Vers 14H15 GMT/15h15 HEC, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en décembre cédait 8 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) et s'échangeait à 94,53 dollars.
"Une matinée calme sur le plan des indicateurs américains laisse le pétrole continuer de refléter la saturation de l'offre", observe Matt Smith, de Schneider Electric.
"Le baril de WTI atteint des plus bas en quatre mois car il subit les craintes d'un ralentissement économique aux Etats-Unis, notamment dû à la paralysie de l'Etat en octobre, et alors que les stocks du pays ne cessent d'augmenter", souligne de son côté Bart Melek, analyste à la banque canadienne TD Securities.
Les prix du WTI reviennent à leur niveau du début de l'été, avant que les tensions au Moyen-Orient et notamment en Syrie n'aient fait grimper les cours jusqu'à des niveaux records pour cette année, pointant à 110 dollars fin août.
"Evidemment, au quotidien, les prix peuvent subir l'impact de perturbations météorologiques ou géopolitiques, ou de problèmes de raffinerie, mais à plus long terme la tendance est à la baisse", remarque Phil Flynn, de Price Futures Group.
"La production (américaine) de schiste continue d'orienter le marché mondial du pétrole", poursuit l'expert, selon qui le boom du pétrole de schiste aux Etats-Unis peut faire glisser le cours du brut jusqu'à moins de 90 dollars.
Par ailleurs, les réserves de brut ont encore progressé de 4,1 millions de barils la semaine dernière dans le premier pays consommateur d'or noir. Au total, leur progression sur les six dernières semaines s'élève à environ 28 millions de barils.
afp/rp
(AWP / 04.11.2013 15h43)