Léger rebond, après la forte chute de vendredi
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 106,09 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 18 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance gagnait 9 cents, à 94,70 dollars.
"Le Brent a perdu 2,7% vendredi, souffrant de sa plus forte baisse en pourcentage depuis plus de quatre mois, et terminant à 105,91 dollars le baril, son plus bas (en clôture) depuis début juillet", rappelaient les économistes de Commerzbank.
Quant au brut new-yorkais, il a chuté de près de 2% vendredi, terminant à 94,61 dollars le baril, son plus bas en clôture depuis le 24 juin.
Pour les experts de Commerzbank, cette forte chute est notamment attribuable "au retrait des investisseurs spéculatifs du marché pétrolier".
Les investisseurs ont été refroidis par l'abondance de l'offre de pétrole aux États-Unis, premier consommateur mondial d'or noir, où les stocks de brut s'accumulent depuis six semaines.
Les cours du brut ont également été sous pression d'un raffermissement du dollar vendredi, le billet vert ayant été porté en fin de semaine dernière par des indicateurs meilleurs que prévu aux États-Unis.
Un dollar plus fort rend l'achat d'actifs libellés dans la monnaie américaine plus coûteux pour les investisseurs munis d'autres devises.
Enfin, mis à part les achats à bon compte et un léger reflux du dollar lundi, les cours du brut étaient soutenus par un bon indicateur chinois.
"Le Bureau national des statistiques chinois a signalé une croissance du secteur des services en octobre (...) ce qui apporte un peu de soutien aux prix du pétrole (lundi) matin", expliquait Tamas Varga, analyste du courtier PVM.
Deuxième consommateur mondial d'or noir, la Chine est récemment devenue le premier importateur de brut, devant les États-Unis.
afp/jq
(AWP / 04.11.2013 12h31)