Le brut recule, toujours pénalisé par des stocks US élevés
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 108,59 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 25 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance perdait 11 cents, à 96,27 dollars.
"L'abondance de l'offre de brut aux États-Unis continue de mettre la pression sur les prix du pétrole", expliquait Jonathan Sudaria, analyste de Capital Spreads.
Selon le Département américain de l'Énergie (DoE), les stocks de pétrole brut aux États-Unis ont progressé la semaine dernière de 4,1 millions de barils.
Depuis six semaines, ces réserves ont ainsi grimpé d'environ 28 millions de barils dans le pays.
Une telle hausse est jugée de mauvais augure pour la demande de pétrole aux États-Unis, premier consommateur d'or noir au monde.
De plus, les stocks de brut à Cushing (Oklahoma, centre-sud des États-Unis), où se trouvent les réserves servant de référence au WTI, sont montés de 2,2 millions de baril la semaine dernière.
Le raffermissement du dollar depuis jeudi pesait également sur les cours du brut, ajoutait Jonathan Sudaria.
Le billet vert est en effet soutenu par un regain d'optimisme sur la vigueur de la reprise économique aux États-Unis, après la publication jeudi d'un indicateur encourageant sur l'activité économique dans la région de Chicago et les commentaires mercredi de la Réserve fédérale américaine (Fed) jugés moins prudents qu'attendu.
Un dollar plus fort rend les achats d'actifs libellés dans la monnaie américaine, tels que le pétrole, moins attractifs pour les investisseurs munis d'autres devises.
afp/cha
(AWP / 01.11.2013 12h30)