Le brut ouvre en baisse, toujours miné par la hausse des stocks aux USA
Vers 13H15 GMT (14H15 HEC), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en décembre reculait de 32 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) et s'échangeait à 96,45 USD.
Le marché "continue de réagir au rapport, qui n'est pas particulièrement favorable au prix du brut, sur les réserves de pétrole" diffusé mercredi par le département américain de l'Energie (DoE) et faisant état d'une progression des stocks de brut pour la sixième semaine consécutive, remarque Bart Melek de TD Securities.
Au total depuis mi-septembre, ces réserves ont grimpé d'environ 28 millions de barils dans le pays, premier consommateur mondial d'or noir.
Surtout, les stocks de brut à Cushing (Oklahoma), où sont stockés les stocks de brut servant de référence au WTI, sont montés de 2,2 millions de baril la semaine dernière.
"La production reste à un niveau élevé alors même que les perspectives pour un regain de demande énergétique ne sont pas très encourageantes", note Bart Melek. Aussi les cours du WTI "poursuivent la tendance amorcée depuis la mi-octobre, quand le baril était à près de 103 dollars", ajoute-t-il.
Le prix du baril est aussi fragilisé par des informations en provenance de Libye, où la production et l'exportation de brut sont perturbés depuis plusieurs jours par des mouvements de protestation.
Selon Phil Flynn, de Price Futures Group, le pays "espère pouvoir reprendre ses exportations depuis de port de Mellitah dans les dix prochains jours".
Parallèlement, "on entend des rumeurs sur le redémarrage de la production sur le champ de pétrole de Shahara dans les dix prochains jours", indique Matt Smith de Schneider Electric.
afp/jh
(AWP / 31.10.2013 15h12)