Le brut ouvre en petite hausse à New York dans un marché hésitant
Vers 13H10 GMT, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en mai s'échangeait à 105,91 dollars, en hausse de 14 cents par rapport à la veille.
Si le marché a ouvert en hausse, les échanges électroniques qui ont précédé l'ouverture ont montré un baril oscillant autour de l'équilibre, après être monté jusqu'à 106,69 dollars.
Deux indicateurs publiés à 12H30 GMT ont fait hésiter les investisseurs.
"Les commandes de biens durables ont provoqué quelques prises de bénéfices", a noté Phil Flynn, de PFG Best Research, ajoutant tout de même que le recul du nombre de nouvelles inscriptions au chômage avait aidé à compenser.
Les commandes de biens durables aux Etats-Unis ont reculé de manière inattendue en février, de 0,9% par rapport à janvier. De leur côté, les demandes hebdomadaires d'allocations chômage ont poursuivi leur tendance à la baisse, avec 382.000 demandes recensées la semaine passée.
Le prix du baril restait solidement ancré à des niveaux élevés. Il a clôturé mercredi à son plus haut niveau depuis 2008.
"D'une manière générale, l'environnement fondamental reste très haussier, les risques sont toujours élevés", a rappelé Phil Flynn, citant les inquiétudes sur le nucléaire après l'incident à la centrale de Fukushima au Japon ou sur le Moyen-Orient.
En Libye, la coalition internationale poursuivait ses frappes aériennes jeudi, au sixième jour de son intervention, et la production de pétrole y était réduite à presque rien.
Avant les troubles, la Libye produisait environ 1,6 million de barils de pétrole par jour, dont elle exportait 1,3 million de barils, en grande partie vers l'Europe. Les exportations du pays sont actuellement quasi interrompues.
sm
(AWP/24 mars 2011 14h38)