Petite baisse après un net rebond et avant la Fed
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 108,91 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 70 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance cédait 51 cents, à 98,17 dollars.
"La Libye refait parler d'elle, en créant du désordre dans les approvisionnements européens de brut suite à la fermeture de sites de productions dans l'ouest du pays du fait de manifestations", relevait Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
La production de brut en Libye a déjà été lourdement affectée au cours de l'été par des grèves sur les installations pétrolières qui ont aggravé les problèmes hérités de la guerre civile.
La production était tombée à 150.000 barils par jour, soit 10% de la capacité ordinaire, avant de repartir à la hausse depuis quelques semaines. De nouveaux troubles ces derniers jours ont néanmoins douché les espoirs d'un retour rapide à la normale.
Par ailleurs, les investisseurs restaient à l'affût des conclusions de la réunion du Comité de politique monétaire (FOMC) de la Réserve fédérale américaine (Fed) prévue mardi et mercredi.
La Fed injecte notamment chaque mois 85 milliards de dollars de liquidités dans le but de soutenir la reprise économique américaine et le marché table en majorité sur un maintien de cette politique au moins jusqu'à la fin de l'année alors que la reprise des États-Unis, première économie mondiale et plus gros consommateur de pétrole, peine toujours à gagner en rapidité.
afp/jq
(AWP / 29.10.2013 12h30)