Le brut progresse à Londres, le marché attend la Fed
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 107,60 USD sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 67 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance perdait 5 cents, à 97,80 USD.
"Le Brent a clôturé en baisse vendredi mais a rebondi lundi matin grâce aux attentes que la Réserve fédérale américaine (Fed) maintiendra ses aides lors de sa réunion de politique monétaire cette semaine", expliquaient les analystes de Marex Spectron.
Le Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC), qui se tient mardi et mercredi, devrait en effet déboucher sur le statu quo, de l'avis de la majorité des analystes.
La Fed injecte chaque mois 85 mrd USD par mois de liquidités dans le but de soutenir la reprise économique américaine.
Ces injections ont tendance à affaiblir le dollar et à alimenter l'appétit pour les actifs à risque, deux éléments qui jouent en faveur du pétrole.
De son côté, le WTI ne parvenait pas à bénéficier des spéculations sur la Fed, étant donné l'abondance de l'offre de brut aux États-Unis.
Comme le rappelaient les analystes de Saxo Bank, "les chiffres publiés la semaine dernière sur les stocks ne sont pas rassurants".
Le Département américain à l'Énergie a fait part mercredi dernier d'une hausse de 5,2 millions de barils des réserves de brut, portant la hausse à plus de 24 millions de barils en cinq semaines consécutives.
"Toute nouvelle hausse des stocks pétroliers américains devrait renouveler la pression sur les cours du pétrole au fil de la semaine, d'autant plus que les risques géopolitiques sont maintenant à l'arrière-plan", estimaient les experts de Commerzbank.
Le DoE donnera mercredi le niveau officiel des stocks pétroliers américains pour la semaine terminée le 25 octobre.
Une hausse des stocks américains est généralement interprété par les investisseurs comme une mauvaise nouvelle pour l'évolution de la demande énergétique aux États-Unis, premier consommateur mondial de pétrole.
afp/jh
(AWP / 28.10.2013 12h36)