Vers 13h20 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en décembre grappillait 15 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) et s'échangeait à 97,26 USD.
Le département du Commerce a annoncé que les commandes de biens durables avaient progressé plus fortement que prévu en septembre aux Etats-Unis, grimpant de 3,7% par rapport à août, ce qui soutient le prix du brut selon John Kilduff, spécialiste du marché de l'énergie à Again Capital.
Toutefois, ajoute-t-il, certains aspects du rapport reflètent une économie encore fragile: sans le secteur des transports les commandes reculent de 0,1%.
Les investisseurs attendent désormais un indice sur la confiance des consommateurs prévu à 13h55 GMT pour se faire une meilleure idée des perspectives pour la demande énergétique aux Etats-Unis, premier consommateur mondial d'or noir.
Les acteurs du marché sont aussi encouragés par les bons chiffres sur l'économie britannique, relève Matt Smith de Schneider Electric: la croissance a encore accéléré au troisième trimestre en Grande-Bretagne, le produit intérieur brut (PIB) ayant progressé de 0,8% sur la période par rapport au trimestre précédent, selon une première estimation publiée vendredi par l'Office des statistiques nationales (ONS). En glissement annuel, l'économie britannique a crû de 1,5% au troisième trimestre.
Les cours du brut américain sont aussi toujours aidés par les conséquences de l'incendie qui s'est déclaré mercredi soir dans une raffinerie de Citgo à Lemont, dans l'Illinois (nord des Etats-Unis), qui a fait grimper les prix de l'essence dans la région de Chicago.
Toutefois la progression du prix du baril reste limitée car l'offre reste abondante aux Etats-Unis, avec une production à un niveau record depuis 1989, et des perspectives de demande en berne.
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