Le brut hésite, l'abondance de l'offre pèse
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 106,83 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 16 cents par rapport à la clôture de jeudi - après être tombé vers 08H30 GMT, à 106,52 dollars, son plus bas depuis le 9 août.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance gagnait 33 cents, à 97,44 dollars.
Le Brent "rattrape enfin le WTI, à cause d'une offre plutôt confortable de ce côté de l'Atlantique", expliquait Andrey Kryuchenkov, analyste chez VTB Capital.
Le brut londonien avait bien résisté en début de semaine, alors que le WTI plongeait à des plus bas en quatre mois en raison d'offre abondante et de demande en berne aux États-Unis.
Mais le WTI a finalement terminé en petite hausse de 25 cents jeudi (à 97,11 dollars), aidé par un regain d'appétit pour le risque et d'achats à bon compte, tandis que le Brent cédait 81 cents (à 106,99 dollars).
"Les fondamentaux soutiennent peu (le Brent), étant donné un réduction de la demande des raffineries et d'amples approvisionnements", ajoutait M. Kryuchenkov.
"Le Brent est maintenu au dessus des 100 dollars en raison de perturbations d'approvisionnement mais l'Irak et le Soudan vont bientôt produire bien plus et l'Iran pourrait rentrer dans le rang d'ici à la fin de l'année 2014", détaillait Torbjorn Kjus, analyste chez DNB Market, qui pointe également la hausse de la production en mer du Nord.
Les Occidentaux, qui soupçonnent le programme nucléaire de l'Iran d'avoir un volet militaire, ont récemment repris les négociations avec Téhéran. Si elles étaient couronnées de succès, les sanctions contre l'Iran, dont un embargo sur les exportations pétrolières, pourraient être levées.
afp/fah
(AWP / 25.10.2013 12h30)