Londres : Les prix du pétrole se reprenaient quelque peu jeudi en cours d'échanges européens, après avoir clôturé en forte baisse la veille en raison d'une forte hausse des réserves pétrolières américaines, les investisseurs réalisant quelques achats à bon compte.Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 107,64 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 16 cents par rapport à la clôture de mercredi. Le Brent est tombé mercredi à 107,35, son plus bas niveau depuis le 1er octobre.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance prenait 28 cents, à 97,14 dollars. Le WTI est tombé mercredi à 96,16 dollars, son plus bas niveau depuis le 1er juillet.
Les prix du pétrole se remettent (jeudi) matin après leur forte chute de ces derniers jours, observaient les analystes de Commerzbank.
Après des jours de stabilité, le Brent a plongé de plus de 2 dollars pour atteindre un plus bas en trois semaines (mercredi), une chute menée par le WTI qui est tombé à son plus bas en (près de) quatre mois, ajoutaient-ils.
Le WTI était donc la cible d'achats à bon compte jeudi tandis que le Brent, qui avait bien résisté jusqu'à mercredi, était victime de prises de bénéfices.
C'est l'abondance de l'offre de brut aux États-Unis, démontrée par une très forte hausse des stocks pétroliers ces dernières semaines, qui a fait chuter les cours du pétrole mercredi.
Selon l'annonce faite ce jour-là par le Département américain à l'Energie (DoE), les réserves de brut ont augmenté de 5,2 millions de barils la semaine dernière, portant la hausse à plus de 24 millions de barils en cinq semaines consécutives.
La hausse des réserves est attribuable non seulement à un faible taux de raffinage (en raison de la maintenance d'automne, ndlr) mais aussi à une forte augmentation de la production (américaine), au plus haut depuis mars 1989, expliquaient les analystes de Commerzbank.
Grâce à l'exploitation des hydrocarbures non conventionnels, les États-Unis produisent de plus en plus de brut et ont même perdu le mois dernier leur position de premier importateur mondial d'or noir au profit de la Chine.
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