Les cours reculent, le marché attend les stocks américains
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 109,56 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 38 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en novembre perdait 80 cents, à 100,01 dollars - après être tombé vers 09H30 GMT à 99,93 dollars, son plus bas depuis le 3 juillet.
Les statistiques sur les réserves pétrolières américaines "pourraient sortir (lundi) le marché du pétrole de son état léthargique", signalaient les économistes de Commerzbank.
Les investisseurs attendent en effet que le Département américain à l'Énergie (DoE) communique le niveau des stocks pétroliers aux États-Unis lors de la semaine terminée le 11 octobre.
Le DoE aurait dû faire cette annonce mercredi dernier mais en a été empêché par la paralysie de l'État fédéral américain.
En l'absence des chiffres du DoE, le marché s'était tourné vers ceux de la fédération professionnelle API, qui avait fait part d'une forte hausse des stocks de brut (+5,9 millions) lors de la semaine terminée le 11 octobre.
Le DoE doit ensuite reprendre son calendrier habituel et communiquer ce mercredi le niveau des stocks pour la semaine dernière.
La paralysie gouvernementale aux États-Unis a également occasionné le report de la publication de toute une série d'indicateurs économiques américains, dont le très suivi rapport sur l'emploi et le chômage pour septembre.
Ce dernier, qui sera du coup publié mardi, est fondamental pour jauger de la reprise de l'économie américaine et de la durée du programme d'aides monétaires de la Réserve fédérale américaine (Fed).
La Fed injecte actuellement 85 milliards de dollars par mois dans le système financier américain, via des rachats d'actifs, et conditionne la poursuite de ce programme à l'état de l'économie américaine et notamment du marché du travail.
Ces mesures d'aide ont tendance à affaiblir le dollar et à alimenter l'appétit pour les actifs à risque, deux éléments qui jouent en faveur du pétrole.
afp/jq
(AWP / 21.10.2013 12h30)