Le brut recule, la persistance de la crise budgétaire pèse
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 110,60 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 60 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance perdait 41 cents, à 101,61 dollars.
Selon les chiffres des douanes chinoises, les importations de pétrole brut en Chine ont grimpé de 28% en septembre sur un an, ce qui montre que la Chine "reste un moteur clé de la demande de brut", commentaient les économistes de Commerzbank.
La Chine est devenue en septembre le premier importateur mondial de brut, dépassant les Etats-Unis, selon les données de l'Agence américaine d'information sur l'Énergie (EIA).
"Cependant, les prix du pétrole n'arrivent pas à profiter (des bonnes données chinoises), la menace d'un défaut des États-Unis continuant de planer telle une épée de Damoclès sur les marchés", ajoutait-on chez Commerzbank.
Il reste quatre jours au président américain Barack Obama et aux élus du Congrès pour forger un compromis budgétaire et écarter la menace du premier défaut de paiement de l'histoire des Etats-Unis.
Au-delà de jeudi, le Trésor américain a prévenu qu'il ne pourrait plus emprunter et risquait de ne pouvoir assurer tous ses paiements. Une loi d'une page, votée par le Congrès américain, suffirait à relever le plafond de la dette.
Les élus américains tentent de résoudre deux problèmes en même temps: relever la limite de la dette, et adopter une loi de finances pour rouvrir les agences fédérales partiellement fermées depuis le 1er octobre, à cause de différends budgétaires.
afp/cha
(AWP / 14.10.2013 12h31)