Le brut recule, pénalisé par une offre abondante
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 111,05 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 75 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance perdait 1,30 dollar, à 101,71 dollars.
"Le pétrole est tombé dans le rouge, les opérateurs prenant leurs profits suite à la hausse des prix de la veille", indiquait David Madden, chez IG.
Jeudi, le WTI a clôturé en hausse de 1,40 dollar, à 103,01 dollars tandis que le Brent a pris 2,74 dollars, à 111,08 dollars, atteignant en cours de séance un plus haut en un mois (à 112,00 dollars).
Une lueur d'espoir est apparue jeudi à Washington après dix jours de crise budgétaire et de paralysie, les républicains ayant proposé de relever temporairement la limite de la dette, en échange de négociations, mais sans mettre fin à la paralysie de l'État fédéral.
Selon leur plan, la réouverture de l'État fédéral ne serait permise qu'une fois que Barack Obama aura officiellement commencé à négocier.
Aucune décision n'a pour l'instant été prise et les contacts devaient reprendre vendredi au niveau des collaborateurs, a expliqué vendredi à l'AFP un responsable républicain de la Chambre, sous couvert d'anonymat.
Par ailleurs, les cours du brut souffraient d'un marché bien approvisionné, malgré un recul de la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a ainsi indiqué dans son rapport mensuel publié vendredi que la production de l'Opep est tombée sous 30 mb/j pour la première fois depuis deux ans, en raison de la chute en septembre des productions libyenne et irakienne.
Mais la production pétrolière hors Opep (biocarburants inclus) a grimpé de 1,7 mb/j au troisième trimestre, la plus forte progression trimestrielle depuis dix ans, estime l'AIE.
Et selon elle, ce n'est qu'un avant-goût: elle estime que cette production hors Opep gonflera encore de 1,7 mb/j en moyenne l'an prochain et de 1,9 mb/j au deuxième trimestre 2014, ce qui serait la plus forte augmentation enregistrée depuis les années 1970.
afp/al
(AWP / 11.10.2013 18h39)