USA: hausse bien plus forte que prévu des stocks de brut au 04
Les réserves de brut ont progressé de 6,8 millions de barils, à 370,5 millions, lors de la semaine achevée le 4 octobre, alors que les experts interrogés par l'agence Dow Jones Newswires tablaient sur une hausse plus modeste, de 1,4 million de barils.
Ces stocks, qui avaient déjà augmenté de 8,1 millions de barils la semaine précédente, se maintiennent dans la partie haute de la fourchette moyenne en cette période de l'année et ils ont monté de 1,1% par rapport à leur niveau d'il y a un an, a précisé le DoE.
Les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont, elles, diminué de 3,1 millions de barils, à 126 millions de barils, soit bien au-delà du recul de 1,2 million de barils anticipé par les analystes.
Elles sont en hausse de 4,3% sur un an mais restent proches de la partie basse de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.
Les stocks d'essence ont de leur côté enregistré une légère augmentation de 100'000 barils, à 219,9 millions, alors que les experts prévoyaient une hausse plus prononcée de 600'000 barils.
Ils se maintiennent en haut de la fourchette moyenne en cette période de l'année et sont en hausse de 12,5% par rapport à leur niveau de l'an dernier, a précisé le ministère.
Surveillées de près par les courtiers, les réserves de brut à Cushing (Oklahoma), où le pétrole qui sert de référence au WTI s'était accumulé en 2012 et en début d'année 2013, ont poursuivi leur recul, diminuant de 200'000 barils à 32,6 millions de barils.
Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont augmenté de 1,7 million de barils.
Côté demande, sur les quatre dernières semaines, les Etats-Unis ont consommé en moyenne 19,2 millions de barils de produits pétroliers par jour, soit 3,7% de plus qu'à la même période de l'année dernière.
La demande de produits distillés a baissé de 0,1% en glissement annuel, tandis que celle d'essence a augmenté de 1,8%.
Les raffineries américaines, en pleine période de maintenance, ont nettement ralenti la cadence, fonctionnant à 86,0% de leurs capacités contre 89,0% la semaine précédente.
Vers 14H50 GMT/16h50 HEC, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en novembre creusait ses pertes et perdait 1,88 dollar à 101,61 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
afp/rp
(AWP / 09.10.2013 17h05)