Le brut ouvre en baisse à New York, prudent en attendant les stocks
Vers 13H15 GMT/15h15 HEC, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en novembre cédait 80 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), et s'échangeait à 102,69 dollars.
Le marché du pétrole "surveillera aujourd'hui deux choses: le rapport sur les stocks de produits pétroliers et tout signe de vie intelligente à Washington ou ailleurs", relève Phil Flynn, de Price Futures Group.
Le département américain de l'Energie dévoilera en effet ses chiffres à 14H30 GMT et selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires, les stocks de brut devraient avoir augmenté de 1,4 million de barils lors de la semaine achevée le 4 octobre.
La semaine dernière, le DoE avait déjà fait part d'une hausse plus forte que prévu des réserves de brut, de 5,5 millions de barils.
Or une progression des stocks pétroliers américains est généralement perçue comme de mauvais augure pour la demande énergétique des États-Unis, premier consommateur mondial d'or noir.
Les stocks d'essence sont eux attendus en hausse de 600.000 barils. "Avec la fermeture partielle des services publics, de nombreux fonctionnaires ne vont pas au travail en voiture et la demande devrait avoir été affectée", remarque Carl Larry de Oil Outlooks and Opinion.
De plus, nombre de raffineries sont en pleine période de maintenance, ce qui fait baisser leur consommation de brut et leur production.
Les analystes anticipent par ailleurs que les réserves de produits distillés (dont le fioul de chauffage et le gazole) vont baisser de 1,2 million de barils.
Les investisseurs restent par ailleurs aux aguets sur la situation à Washington, plus d'une semaine après le début d'une paralysie partielle de l'Etat fédéral et à quelques jours d'un possible défaut des Etats-Unis.
Le président Barack Obama a appelé mardi ses adversaires républicains à voter un budget et un relèvement du plafond de la dette pour écarter "la menace" sur l'économie d'un blocage.
Il s'est aussi dit disposé, une fois les votes sur le budget et la dette acquis, à négocier sur les dépenses de l'Etat. Mais les républicains campent sur leurs positions et exigent toujours que l'exécutif fasse des concession avant de procéder à des votes.
afp/rp
(AWP / 09.10.2013 15h34)