Le brut monte dans un marché focalisé sur les États-Unis
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 110,09 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 41 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance gagnait 59 cents à 103,62 dollars.
"Le pétrole se comporte étonnamment bien étant donné la persistance de la crise budgétaire aux États-Unis, l'approche du plafond de la dette et l'abondance d'offre", notaient les économistes de Commerzbank.
Pour les analystes du courtier Marex Spectron, l'or noir était soutenu par "un faible billet vert, qui reste proche de son plus bas en huit semaines face aux autres grandes devises."
La dépréciation du dollar rend l'achat d'actifs libellés dans la monnaie américaine plus attractif pour les investisseurs munis d'autres devises.
Le WTI était également soutenu lundi matin par "l'annonce que l'oléoduc Seaway (qui transporte du brut entre le Midwest et le Golfe du Mexique) a repris ses opérations après une brève interruption causée par des difficultés techniques", indiquait-on chez Commerzbank.
Mais l'absence d'avancées sur les questions du budget et du relèvement de la dette aux États-Unis poussait les opérateurs de marché à rester sur leurs gardes mardi.
"Les investisseurs rechignent à prendre des positions significatives, dans un sens ou dans l'autre", notait ainsi Kash Kamal, analyste chez Sucden.
Après une semaine de paralysie de l'État fédéral américain, républicains et démocrates continuent à se renvoyer la balle à Washington.
Les négociations sur l'adoption d'un budget pour l'année fiscale 2014 ou le relèvement du plafond de la dette, indispensable avant le 17 octobre pour éviter que les États-Unis ne se retrouvent en situation de défaut de paiement, sont toujours au point mort.
Le Congrès a la prérogative de relever le plafond d'endettement des États-Unis, actuellement situé à 16'700 milliards de dollars, et la majorité républicaine à la Chambre des représentants s'y est pour le moment refusée.
afp/rp
(AWP / 08.10.2013 12h31)