Le brut monte malgré la hausse des stocks de brut US
Vers 18H00 à Paris, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 108,95 USD sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,01 USD par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance gagnait 1,68 USD, à 103,72 USD.
"Le WTI a été plus performant (que le Brent) après l'annonce de TransCanada que la construction de la partie sud de l'oléoduc Keystone sera terminée fin octobre", expliquait Alex Young, chez CMC Markets.
Cet oléoduc d'une capacité de 700'000 barils par jour devrait décongestionner le terminal pétrolier de Cushing, où le brut qui sert de référence au WTI s'est accumulé depuis le début de l'année.
Le manque d'oléoducs pour transporter le pétrole arrivant du Canada et du nord des États-Unis vers les raffineries du Golfe du Mexique oblige en effet à utiliser des moyens de transports plus coûteux (route, rail ou fleuve), ce qui explique l'accumulation du brut à Cushing (32,8 millions de barils à la fin de la semaine dernière) et la décote du WTI par rapport au Brent.
Les cours du brut se sont ainsi montrés insensibles à une hausse des stocks pétroliers américains plus importante que prévu.
Selon les chiffres publiés mercredi par le Département américain de l'Énergie (DoE), les réserves de brut ont progressé de 5,5 millions de barils lors de la semaine achevée le 27 septembre, alors que les analystes tablaient sur une hausse de 2,1 millions de barils.
Elles avaient déjà augmenté de 2,6 millions de barils la semaine précédente.
Les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont, elles, baissé de 1,7 million de barils, soit plus que le recul de 600.000 barils attendu par les analystes.
Et les stocks d'essence ont enregistré une hausse de 3,5 millions de barils, alors que les experts prévoyaient une baisse de 600.000 barils.
afp/dg
(AWP / 02.10.2013 18h45)