Prix en baisse, le marché anticipe une hausse des stocks de brut US
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 107,83 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 11 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance perdait 34 cents, à 101,70 dollars.
Les investisseurs s'inquiétaient de l'impact de la fermeture de l'État fédéral américain sur la demande de matières premières du pays, qui pourrait s'en trouver réduite, indiquaient les analystes de Marex Spectron.
"La fermeture devrait réduire la demande (de pétrole) avec des centaines de milliers d'employés en congé sans solde", précisaient-ils.
Faute d'un accord lundi soir au Congrès sur le budget américain, environ 800.000 fonctionnaires jugés non essentiels sur plus de deux millions, ont été mis en congé sans solde mardi.
Cela pourrait affecter la croissance de la première économie mondiale ainsi que la demande de pétrole chez le premier consommateur d'or noir de la planète.
De plus, "l'attente d'une hausse des stocks pétroliers américains la semaine dernière met également les prix (du brut) sous pression", ajoutaient les analystes de Marex Spectron.
Malgré la mise au chômage technique, le Département américain de l'Énergie (DoE) s'est dit en mesure de publier comme d'habitude mercredi le niveau des stocks pétroliers américains pour la semaine achevée le 27 septembre.
Selon un sondage réalisé par Dow Jones Newswires, les analystes s'attendent à une hausse des stocks de 2,1 millions de barils. Ils envisagent en revanche un repli des stocks d'essence de 600.000 barils et des réserves de produits distillés (dont le fioul de chauffage et le gazole) de 600.000 barils également.
La semaine dernière, le DoE a fait part d'une hausse surprise de 2,6 millions de barils des stocks de brut.
"Sans aucune nouvelle pour soutenir les prix, l'apaisement des menaces géopolitiques et l'abondance de l'offre ont toujours un impact négatif " sur les cours du brut, ajoutaient les économistes de Commerzbank.
Les avancées sur les questions du désarmement syrien et du programme nucléaire iranien ont tout particulièrement pesé sur les prix du pétrole ces dernières semaines.
afp/jq
(AWP / 02.10.2013 12h30)