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En baisse après la paralysie de l'Etat fédéral américain

prix-du-petrole Londres Londres : Les prix du pétrole reculaient mardi en cours d'échanges européens, affectés par la paralysie de l'État fédéral américain et le rapprochement entre l'Iran et les États-Unis.

Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 108,01 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en recul de 36 cents par rapport à la clôture de lundi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance perdait 17 cents, à 102,16 dollars.

Le recul des cours du brut était notamment attribuable à la fermeture de l'État fédéral américain pour la première fois en presque 18 ans, expliquaient les analystes de Marex Spectron.

Malgré d'intenses tractations et une soirée d'allers-retours entre le Sénat à majorité démocrate et la Chambre des représentants dominée par les républicains, aucun projet de loi de finances n'a pu être adopté à temps pour le début de l'exercice budgétaire 2014, qui a commencé à 00H00 mardi à Washington (04H00 GMT).

Par conséquent, l'État fédéral américain a dû mettre au chômage technique des centaines de milliers de fonctionnaires.

Le président américain Barack Obama avait averti lundi qu'une paralysie fédérale aurait des conséquences économiques très réelles pour des gens dans la vraie vie, et tout de suite.

La paralysie pourrait conduire à une baisse de la demande de pétrole chez le premier consommateur mondial de brut, s'inquiétaient ainsi les analystes de Marex Spectron.

La possibilité de la levée des sanctions contre l'Iran, qui conduirait à une augmentation des exportations iraniennes, fait également baisser les prix de l'or noir, ajoutaient-ils.

Le nouveau président iranien Hassan Rohani (entré en fonction en août) a entrepris la semaine dernière en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New York, une offensive de charme envers l'Occident, couronnée vendredi par un coup de téléphone historique avec son homologue américain Barack Obama.

Outre ce contact sans précédent depuis la rupture des liens en 1980, les Iraniens ont accepté de reprendre le 15 octobre à Genève les négociations sur leur programme nucléaire, soupçonné par les Occidentaux et Israël de comporter un volet militaire, ce que Téhéran dément.

En cas de succès des négociations, les sanctions contre l'Iran, dont un embargo sur le pétrole, pourraient à terme être levées.

Plusieurs analystes estiment que cela pourrait se traduire par l'arrivée sur le marché mondial d'un million de barils de pétrole supplémentaires par jour.

afp/jq



(AWP / 01.10.2013 12h30)


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