Le brut ouvre en hausse à New York en attendant les stocks de brut
Vers 13H15 GMT/15h15 HEC, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en novembre gagnait 27 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) et s'échangeait à 103,40 dollars.
"Le marché est en hausse car les investisseurs anticipent un nouveau recul des stocks de produits pétroliers cette semaine, y compris à Cushing", où est stocké de brut servant de référence au prix du WTI, soulignait l'analyste indépendant Andy Lipow.
Le Département américain à l'Énergie (DoE) devait diffuser à 14H30 GMT ses chiffres sur le niveau officiel des réserves pétrolières aux États-Unis lors de la semaine terminée le 20 septembre et selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires, les stocks de brut, qui avaient déjà baissé de 4,4 millions de barils la semaine précédente, auraient encore reculé de 900.000 barils.
Les réserves d'essence et de produits distillés (dont le fioul de chauffage et le gazole) auraient respectivement diminué de 100'000 et 300'000 barils.
Un recul des stocks pétroliers aux États-Unis est généralement perçu par les investisseurs comme un signe de vigueur de la demande énergétique du premier consommateur d'or noir de la planète.
Les cours avaient par ailleurs nettement baissé ces derniers jours, descendant à leur plus bas niveau depuis fin juillet, alors que les investisseurs espéraient un certain apaisement de tensions géopolitiques au Moyen-Orient, d'où est exporté un tiers du pétrole mondial.
Le marché surveille particulièrement l'éventualité d'une reprise des discussions entre Téhéran et Washington qui pourrait conduire in fine à la levée de sanctions contre le pays, dont un embargo sur ses exportations de pétrole.
Mais "les investisseurs s'attendaient à la jolie photo d'une poignée de main historique entre les président américain Barack Obama et iranien Hassan Rohani, et ils ne l'ont pas eue", remarque M. Lipow.
A la tribune de l'assemblée générale des Nations unies, à New York, M. Obama a pourtant appelé de ses voeux une relation constructive avec son homologue iranien, jugé plus modéré que son prédécesseur ultra-conservateur Mahmoud Ahmadinejad.
Quelques heures plus tard, à la même tribune, M. Rohani a lui aussi évoqué une possible évolution des relations entre les deux pays, martelant que son pays n'était "pas une menace", ni pour le monde ni pour la région.
Mais l'idée d'une entrevue entre les deux hommes ne s'est pas concrétisée, les Iraniens arguant du "manque de temps" pour l'organisation d'une rencontre.
afp/rp
(AWP / 25.09.2013 15h35)