Le brut remonte dans l'attente des stocks américains de brut
Vers 10H10 GMT (12H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 109,89 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,25 dollar par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance gagnait 52 cents, à 103,66 dollars.
"Le WTI se reprenait après quatre jours de repli juste avant le rapport sur les stocks de brut aux États-Unis, qui pourrait montrer que les réserves ont baissé chez le plus grand consommateur de pétrole au monde", expliquait Lee Mumford, analyste chez Spreadex.
Le Département américain à l'Énergie (DoE) doit communiquer mercredi à 14H30 GMT le niveau officiel des réserves pétrolières aux États-Unis, lors de la semaine terminée le 20 septembre.
Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires, les stocks de brut auraient reculé de 900'000 barils. Et les réserves d'essence et de produits distillés (dont le fioul de chauffage et le gazole) auraient respectivement diminué de 100'000 et 300'000 barils.
Un recul des stocks pétroliers aux États-Unis est généralement perçu par les investisseurs comme un signe de vigueur de la demande énergétique du premier consommateur d'or noir de la planète.
Le contexte reste toutefois adverse pour les prix du brut, tel que le montre leur évolution négative des derniers jours, soulignaient plusieurs analystes.
D'une part, la reprise du dialogue entre les pays occidentaux et l'Iran au sujet du programme nucléaire de ce dernier pourrait conduire à terme à la levée des sanctions occidentales contre Téhéran, dont un embargo sur le pétrole iranien.
"Même si une levée rapide des sanctions pétrolières occidentales contre l'Iran n'est pas probable, la détente diplomatique conduit au déclin de la prime de risque", indiquaient ainsi les experts de Commerzbank.
D'autre part, la reprise ou l'intensification de la production pétrolière dans divers pays du Moyen-Orient et de l'Afrique (Irak, Libye, Soudan du Sud, etc.) ces derniers temps indique que le marché mondial du pétrole est bien approvisionné.
Enfin, l'Arabie saoudite, premier exportateur mondial de pétrole, a indiqué mardi qu'elle était prête à compenser tout manque sur les marchés.
afp/al
(AWP / 25.09.2013 12h51)