Le brut recule à New York, espoir d'un apaisement au Moyen-Orient
Vers 13H15 GMT/15h15 HEC, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en novembre cédait 47 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) et s'échangeait à 103,12 dollars.
Les prix des produits pétroliers se replient alors que l'offre en provenance de pays comme la Libye, le Soudan du Sud, le Nigeria ou l'Iraq, où la production avait été suspendue ou largement freinée, "revient à des niveaux plus normaux", remarque Phil Flynn de Price Futures Group.
En Libye notamment, alors que les exportations avaient fortement pâti ces dernières semaines de grèves sur les installations pétrolières, "la production devrait atteindre 700'000 barils d'ici la fin de la semaine, contre 150'000 en début de mois", précise le spécialiste.
En Irak, le deuxième producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), "la production a augmenté dans les champs pétroliers du sud du pays après le colmatage d'une fuite sur un oléoduc", ajoute M. Flynn.
Parallèlement, "le marché semble penser qu'avec la tenue de l'Assemblée générale des Nations unies cette semaine, on va parvenir à la paix au Moyen-Orient, que les négociations avec l'Iran vont avancer et que la situation en Syrie va finir par s'arranger sans répercussion majeure sur le reste de la région", remarque Carl Larry de Oil Outlooks and Opinion.
"Bien sûr l'histoire est là pour nous rappeler que ca va sans doute être difficile mais l'espoir est là", relève-t-il.
Une amélioration des relations de Téhéran avec les pays occidentaux pourrait conduire à la levée de sanctions contre le pays, dont un embargo sur ses exportations de pétrole.
De plus, l'Arabie saoudite, premier exportateur mondial, a indiqué qu'elle était prête à compenser tout manque sur les marchés.
Le ministre saoudien du Pétrole Ali Al-Nouaïmi n'a pas voulu préciser la production actuelle du royaume, mais a indiqué que "notre capacité de production est de 12,5 millions de barils par jour (mbj)".
"C'est plus que ce que les observateurs estimaient et cela pèse aussi sur les cours", souligne M. Larry.
afp/rp
(AWP / 24.09.2013 15h40)