Le brut progresse, soutenu par la décision surprise de la Fed
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 111,08 USD sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 48 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en octobre gagnait 81 cents, à 108,88 USD.
Les cours du brut progressaient "jeudi matin après que la Réserve fédérale américaine (Fed) a décidé de laisser inchangé son programme d'aides, dopant les bourses et les prix des matières premières", expliquaient les analystes de Marex Spectron.
La Réserve fédérale américaine (Fed) a annoncé mercredi qu'elle maintenait ses injections de liquidités de 85 mrd USD par mois, alors que les investisseurs s'attendaient à une réduction, même modeste, de ce soutien.
L'annonce de ce statu quo a fortement pénalisé le dollar, qui a reculé face aux autres grandes devises, rendant du même coup le baril plus attractif pour les investisseurs munis d'autres monnaies.
De plus, ces injections massives de liquidités ont tendance à orienter les investisseurs à la recherche de rendement vers des actifs plus risqués, comme les matières premières.
Par ailleurs, les prix du brut étaient "également soutenus par une importante baisse surprise des stocks de brut américains la semaine dernière, qui ont diminué de 4,4 millions de barils pour atteindre leur plus bas niveau depuis mars 2012", ajoutaient les analystes de Commerzbank.
Une chute des stocks pétroliers américains est généralement vue par les investisseurs comme un signe de vigueur de la demande énergétique des Etats-Unis, le premier consommateur d'or noir de la planète.
Toutefois, "la hausse du Brent pourrait être limitée par un apaisement des inquiétudes autour de l'offre et une réduction des risques géopolitiques", prévenait Andrey Kryuchenkov, analyste chez VTB Capital.
L'apaisement des tensions internationales autour de la Syrie et la réouverture de champs pétroliers en Libye avaient fait chuter les prix de l'or noir en début de semaine.
afp/jh
(AWP / 19.09.2013 12h36)