Le brut en hausse à New York avant les stocks américain et la Fed
Vers 13H30 GMT, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en octobre, gagnait 51 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) et s'échangeait à 105,93 USD.
"Après plusieurs jours de pertes, le brut se stabilise avant l'annonce plus tard dans la journée de la Réserve fédérale (Fed) sur son éventuelle réduction des aides", commente Matt Smith, de Schneider Electric.
Les investisseurs restent rivés sur la décision de la Fed quant à une réduction de ses aides de 85 mrd USD injectées chaque mois dans le système financier, qui a tendance à favoriser l'achat d'actifs risqués comme le pétrole. Le comité de politique monétaire de l'institution finira sa réunion sur le sujet dans la journée et devrait mettre un terme au suspense dans la foulée, autour de 18H00 GMT.
Par ailleurs, l'expert de Schneider Electric indique que le marché est "attentiste" avant la publication des stocks de brut américains à 14H30 GMT, attendus en baisse pour la semaine dernière aux Etats-Unis.
Carl Larry, de Oil Outlooks and Opinion, remarque que la séance démarre donc comme "une nouvelle journée de volumes d'échanges réduits" à l'approche de deux annonces très suivies par les investisseurs.
Par ailleurs, la situation au niveau de l'offre à l'international reste calme pour l'instant, avec la reprise de la production libyenne de pétrole grâce à la réouverture de deux champs pétrolifères d'un côté et la poursuite d'une solution diplomatique en Syrie de l'autre. Mais si "les prix se sont repliés, une prime (de risque géopolitique) n'a pas totalement disparu" à cause de la Syrie, estime Kent Moors, de Money Morning.
C'est notamment dû au fait que les inspecteurs de l'ONU spécialistes des armes chimiques, qui se sont rendus dans le pays en août, ont conclu dans un rapport le 16 septembre que des armes chimiques avaient bien été employées à grande échelle dans le conflit syrien, la raison invoquée par les Occidentaux, Etats-Unis en tête, pour effectuer une intervention militaire en Syrie.
Les inspecteurs doivent par ailleurs retourner en Syrie enquêter sur diverses accusations à l'encontre du régime et de l'opposition, a annoncé leur chef mercredi, ce qui contribue à maintenir la tension sur l'issue d'un conflit qui menace l'ensemble de la région, d'où proviennent 35% des exportations mondiales de pétrole.
afp/jh
(AWP / 18.09.2013 16h31)