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Le brut ouvre en baisse à New York, en attendant la Fed

prix-du-petrole New York New York : Les prix du pétrole new-yorkais baissaient à l'ouverture mardi, poursuivant leur repli suite à l'accalmie au Moyen-Orient et juste avant la réunion de la Fed où est en jeu l'avenir de ses aides massives à l'économie.

Vers 13H15 GMT/15h15 HEC, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en octobre, cédait 80 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) et s'échangeait à 105,79 dollars.

Les investisseurs se positionnent aujourd'hui en retrait, notamment vis-à-vis des achats d'actifs risqués comme le pétrole, en attendant de savoir combien, quand, à quelle vitesse la Fed va réduire ses aides, explique Carl Larry, de Oil Outlooks and Opinion.

Les gens recherchent donc des profits en dehors du marché du pétrole pour l'instant, conclut-il.

Le comité de politique monétaire de la banque centrale américaine se réunit mardi et mercredi, jour où s'exprimera le patron de l'institution Ben Bernanke, qui devrait mettre fin à des mois de suspense quant au programme actuel de politique monétaire accommodante.

M. Bernanke pourrait annoncer le début d'un processus de réduction des rachats d'actifs de la Réserve Fédérale, qui injecte via ce biais 85 milliards de dollars par mois dans le système financier américain.

Or, ces apports en liquidités ont eu tendance à soutenir les cours du pétrole: d'une part, en favorisant l'achat d'actifs à risque, telles que les matières premières, d'autre part en diluant la valeur du dollar, rendant ainsi les achats d'actifs libellés dans la monnaie américaine plus attractifs pour les investisseurs munis d'autres devises.

Des éléments concernant le Moyen-Orient favorisent par ailleurs la baisse du prix du baril, note Matt Smith, de Schneider Electric: les attentes de moins en moins vives d'une intervention militaire en Syrie tant que la diplomatie continue d'un côté, et la reprise hier (lundi) de la production sur deux champs pétrolifères en Libye.

Un mouvement de protestation depuis le mois de juillet a entraîné la fermeture de nombreux terminaux pétroliers dans ce pays. Le gouvernement est en effet en conflit avec un groupe de gardes d'installations qu'il accuse de chercher à détourner du brut, ces derniers accusant à leur tour les autorités de vendre du pétrole de façon irrégulière.

En conséquence, la production du brut avait chuté à moins de 100'000 barils par jour, selon des responsables libyens, contre 1,5 à 1,6 million de barils par jour en temps normal. Ces tensions avaient contribué à soutenir les prix de l'or noir et, selon Carl Larry, devraient continuer à en contenir la baisse, la situation n'étant pas totalement résolue sur ce front, alors que la demande reste élevée.

afp/rp



(AWP / 17.09.2013 15h45)


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