Le brut ouvre en hausse à New York après les bombardements en Libye
Vers 13H10 GMT (14H10 HEC), sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en avril s'échangeait à 102,95 dollars, en hausse de 1,88 dollar par rapport à vendredi.
A Londres, sur l'Intercontinental Exchange, le baril de Brent de la mer du Nord à échéance mai gagnait 1,89 dollar à 115,82 dollars.
Les cours avaient fini en baisse vendredi, les investisseurs s'accrochant à l'espoir d'un cessez-le-feu annoncé par le gouvernement libyen.
Mais la coalition internationale, avec à sa tête les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne, est entrée en action samedi en bombardant par air et par mer des objectifs militaires.
Les bombardements visaient lundi à couper les lignes de ravitaillement des forces du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi. Dans l'Est, riche en pétrole, des journalistes de l'AFP ont vu des dizaines de chars détruits par des frappes aériennes.
"L'idée, c'est que la situation pourrait traîner en longueur, les gens craignent que Kadhafi lance une attaque" contre un autre pays, a commenté Tom Bentz, de BNP Paribas. "Il faudra peut être une longue période pour que la production (de pétrole libyenne) revienne sur le marché".
La Libye produisait avant la crise environ 1,6 million de barils par jour, qu'elle exportait en grande partie vers l'Europe.
"D'autres pays arabes connaissent des troubles, et certains pays de la Ligue Arabe doivent être en train de se demander s'ils seront les prochains", a observé de son côté Phil Flynn, de PFG Best.
Au Yémen, des dizaines d'officiers ont annoncé leur ralliement à la contestation contre le président Ali Abdallah Saleh et des chars ont été déployés lundi à des endroits stratégiques de Sanaa.
En Syrie, des milliers de personnes ont défilé lundi dans le sud, après l'enterrement d'un manifestant tué la veille.
fah
(AWP/21 mars 2011 14h40)