Le brut monte un peu face au dollar avant l'emploi américain
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 115,37 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 11 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance gagnait 28 cents, à 108,65 dollars.
Les prix du brut étaient soutenus par la publication jeudi d'une baisse plus marquée que prévu des réserves de brut aux États-Unis lors de la semaine achevée le 30 août.
Selon les chiffres publiés jeudi par le département américain de l'Énergie (DoE), les réserves de brut "ont chuté de 1,8 million de barils soit un chiffre bien supérieur au consensus qui tablait sur une baisse de 200 000 barils. Il s'agit là d'un nouveau signe positif pour la demande", commentaient les analystes de Saxo Banque.
De récents bons indicateurs américains, comme la hausse surprise de l'activité dans le secteur des services aux États-Unis en août, ont également alimenté les espoirs de voir un regain de la demande énergétique du pays, plus gros consommateur d'or noir au monde.
Dans ce contexte, le marché attendait d'autant plus attentivement la publication vendredi du rapport mensuel officiel sur l'emploi et le chômage aux États-Unis, un indicateur considéré comme crucial pour jauger de la santé de la première économie mondiale.
Les investisseurs scrutaient par ailleurs toujours l'évolution des tensions géopolitiques autour de la Syrie, craignant de voir les États-Unis lancer sous peu une intervention militaire dans le pays contre le régime du président Bachar al-Assad, soupçonné d'avoir utilisé le mois dernier des armes chimiques contre des populations civiles.
Le Congrès américain, qui doit à la demande du président américain Barack Obama donner son avis sur une éventuelle frappe militaire en Syrie, effectuera sa rentrée politique lundi et pourrait donc se prononcer au cours des jours suivants.
La Syrie est un tout petit producteur de pétrole (quelques dizaines de milliers de barils de pétrole par jour) mais les marchés craignent qu'une intervention internationale ne déstabilise l'ensemble du Moyen-Orient, région clé pour le brut.
afp/cha
(AWP / 06.09.2013 12h29)