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Le brut gagne un peu de terrain, la Syrie domine les échanges

prix-du-petrole Londres Londres : Les prix du pétrole montaient jeudi en cours d'échanges européens, portés par un regain des craintes d'une frappe militaire occidentale en Syrie, au lendemain de l'accord d'une commission du Sénat américain sur une intervention.

Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 115,35 USD sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 44 cents par rapport à la clôture de mercredi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait 60 cents, à 107,83 USD.

Mercredi, le gouvernement américain a passé une première étape en vue de concrétiser son éventuelle opération militaire: la commission des Affaires étrangères du Sénat a approuvé de justesse - par dix voix contre sept - une résolution autorisant M. Obama à déclencher une intervention limitée contre le régime du président syrien Bachar al-Assad, d'une durée maximale de 60 jours avec la possibilité de la prolonger à 90 jours, sans troupes au sol.

La Maison Blanche s'est réjouie d'un vote qui permettra(it) de défendre les intérêts de sécurité nationale des États-Unis, en affaiblissant les capacités d'Assad à utiliser des armes chimiques et en dissuadant le recours à ces armes à l'avenir.

Pour empêcher (la situation) de se transformer en quelque chose de beaucoup plus gros, la clef sera de faire que ces frappes soient suffisamment limitées pour décourager le régime Assad de riposter, prévenait Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.

La Syrie est un tout petit producteur de pétrole (quelques milliers de barils de pétrole par jour) mais les marchés craignent qu'une intervention internationale ne déstabilise l'ensemble du Moyen-Orient.

La situation en Syrie devrait aussi dominer les échanges lors de la réunion de deux jours du G20 des principaux pays riches et émergents de la planète à Saint-Pétersbourg qui débutait jeudi.

Sur le plan de la demande, les investisseurs décortiqueront jeudi le rapport hebdomadaire du département américain de l'Énergie (DoE) sur l'état des réserves d'or noir des États-Unis, plus gros consommateur de pétrole au monde, publié avec un jour de retard en raison d'un jour férié lundi dans le pays.

Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires, le DoE devrait faire état d'une baisse de 200'000 barils des stocks américains de brut lors de la semaine achevée le 30 août.

Les réserves d'essence devraient avoir reculé de 600'000 barils, et celles de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) d'être étoffées de 200'000 barils.

La semaine dernière, le DoE avait annoncé une hausse inattendue, de 3 millions de barils, des stocks de brut lors de la semaine achevée le 23 août, un mouvement de nature à alimenter les inquiétudes des investisseurs sur la vigueur de la demande américaine.

afp/jh



(AWP / 05.09.2013 12h47)


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