Les cours du pétrole baissaient mercredi en fin d'échanges européens
Londres - Les cours du pétrole baissaient mercredi en fin d'échanges européens, reprenant leur souffle après un net rebond la veille, dans un marché toujours ballotté au gré de l'évolution de la situation en Syrie.
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 115,36 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 32 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance perdait 79 cents, à 107,75 dollars.
Mardi, "les prix du pétrole ont été portés par l'annonce de tirs test de missiles israéliens et puis par le soutien apporté par (le président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner) à une frappe militaire limitée (en Syrie), ce qui a renforcé la probabilité d'une intervention militaire américaine", commentaient les analystes de Commerzbank.
La semaine dernière, les cours du brut étaient montés à leur plus haut niveau depuis fin février à Londres (117,34 dollars) et depuis début mai 2011 à New York (112,24 dollars), portés par les craintes d'une intervention militaire occidentale en Syrie, où le régime du président Bachar el-Assad est soupçonné d'avoir lancé des attaques chimiques contre des populations civiles.
La Syrie est un tout petit producteur de pétrole (quelques milliers de barils de pétrole par jour) mais les marchés craignent qu'une intervention internationale ne déstabilise l'ensemble du Moyen-Orient, région clé pour le brut.
Ainsi, les cours du brut "continuent principalement d'être soutenus par des inquiétudes sur l'offre" de brut, notaient les analystes de Commerzbank.
Par ailleurs, les investisseurs décortiqueront jeudi le rapport hebdomadaire du département américain de l'Énergie (DoE) sur l'état des réserves d'or noir des États-Unis, plus gros consommateur de pétrole au monde.
La semaine dernière, le DoE avait annoncé une hausse inattendue, de 3 millions de barils, des stocks de brut lors de la semaine achevée le 23 août, un mouvement de nature à alimenter les inquiétudes des investisseurs sur la vigueur de la demande américaine.
afp/jq
(AWP / 04.09.2013 18h30)