New York: le brut ouvre en baisse, l'attention focalisée sur la Syrie
Vers 13H15 GMT (15H15 HEC), alors que le président américain Barack Obama s'exprimait sur la question à Stockholm, en Suède, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en octobre cédait 1,10 dollar sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) et s'échangeait à 107,44 dollars.
"Les marchés restent sur un mode attentiste jusqu'à ce qu'une décision soit prise sur une intervention en Syrie", note Matt Smith de Schneider Electric. "On attend beaucoup de données, les stocks de brut américains demain et d'autres indicateurs économiques importants, mais ils restent dans l'ombre alors que toute l'attention est portée sur ce qui se passe en Syrie".
Le président des Etats-Unis Barack Obama, qui se trouve à Stockholm, en Suède, a affirmé que la communauté internationale ne devait pas rester "silencieuse" face à la "barbarie" en Syrie.
"Le Premier ministre et moi-même sommes d'accord sur le fait que face à une telle barbarie, la communauté internationale ne peut pas être silencieuse", a déclaré M. Obama lors d'une conférence de presse avec le chef du gouvernement suédois Fredrik Reinfeldt, à la veille du sommet du G20 en Russie.
Ces propos n'ont toutefois pas immédiatement inversé la tendance.
Le comité des Affaires étrangères de la Chambre des représentants américaine devait organiser une audition sur la Syrie mercredi, en amont d'un vote prévu la semaine prochaine au Congrès.
Selon Phil Flynn, les "prix du brut sont tiraillés", "tendant à la baisse à la faveur d'une offre très abondante mais soutenus par le risque géopolitique".
afp/mm
(AWP / 04.09.2013 15h41)