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Le brut recule faiblement à Londres

prix-du-petrole Londres Londres : Le prix du pétrole reculait légèrement lundi en fin de matinée dans les échanges électroniques, les investisseurs hésitant à se positionner sur le marché en raison de la tension sur le dossier syrien.

Le marché londonien était fermé pour cause de jour férié.

Vers 10H00 GMT, dans les échanges électroniques, seuls disponibles, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre s'échangeait à 110,94 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 10 cents par rapport aux 111,04 dollars à la clôture vendredi.

A la même heure sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en octobre gagnait, lui, 14 cents à 106,56 dollars, contre 106,42 dollars vendredi soir.

Globalement, on a un marché fondamentalement assez bien fourni avec les pays Opep qui continuent de produire pas mal, a commenté Lysu Paez-Cortez, analyste chez Natixis à Paris.

La Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) a levé partiellement l'état de force majeure au terminal pétrolier de Brega (est), où les exportations ont repris après plusieurs semaines de fermeture.

Le conflit entre le gouvernement libyen et des milice gardant des installations pétrolières ont fait chuter la production du pays, qui s'établit actuellement autour de 670'000 b/j, contre 1,5 à 1,6 mio b/j en temps normal. Or la Libye alimente principalement le marché européen.

Si un retour à la normale serait de nature à faire reculer les prix du brut, les facteurs géopolitiques ont incité certains investisseurs à entrer ou à ne pas sortir du marché, relève Mme Paez-Cortez.

La situation du Moyen-orient même si elle était déjà intégrée depuis quelques jours inquiète sur les approvisionnements, explique-t-elle.

Le Moyen-Orient représente 35% de la production mondiale d'or noir, selon l'Agence internationale de l'Energie.

D'intenses consultations à haut niveau ont eu lieu ces derniers jours entre les capitales occidentales à propos de l'utilisation présumée d'armes chimiques par le régime syrien, alors que l'armée américaine assurait préparer ses options.

Pour continuer à investir dans le pétrole, les investisseurs parient toujours sur un report du ralentissement des mesures de soutien de la banque centrale américaine (Fed) à l'économie, après que le marché immobilier a échoué vendredi à rassurer sur la solidité de son redressement, a-t-elle ajouté.

A court terme, on prévoit un scénario central des cours entre 100 et 110 dollars le baril maximum, a conclu Lysu Paez-Cortez.

afp/al



(AWP / 26.08.2013 12h53)


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