Le brut baisse après la réouverture d'un terminal pétrolier en Libye
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 109,60 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 21 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance gagnait 68 cents, à 104,53 dollars.
"Les prix du pétrole ont évolué autour de l'équilibre, soutenus par un indicateur chinois meilleur que prévu mais pénalisés par un indicateur américain plus faible", résumait Michael Hewson, chez CMC Markets.
L'annonce d'un rebond de la production manufacturière chinoise en août était en effet de nature à rassurer les investisseurs sur la vigueur de la demande de brut en Chine, deuxième consommateur mondial d'or noir.
L'indice provisoire PMI des directeurs d'achat publié par la banque HSBC est remonté à 50,1 en août - son plus haut niveau depuis quatre mois et très au-delà des prévisions - contre 47,7 en juillet.
Parallèlement, l'activité privée a progressé plus vite que prévu en zone euro en août, avec un indice PMI s'installant à son plus haut niveau en plus de deux ans.
Mais un rebond des nouvelles inscriptions au chômage aux États-Unis la semaine dernière, bien que conforme aux attentes des analystes, limitait la progression des cours.
De même, des signes d'apaisement des tensions en Libye, où la production a chuté ces dernières semaines en raison de grèves sur des sites et terminaux pétroliers, pesait sur le cours du Brent - la Libye alimentant principalement le marché européen.
La Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) a ainsi annoncé jeudi une levée partielle de l'état de force majeure au terminal pétrolier de Brega (est), où les exportations ont repris après plusieurs semaines de fermeture à cause de ces grèves.
La NOC avait décrété officiellement mercredi l'état de force majeure dans les terminaux pétroliers de Zueitina, Ras Lanouf, al-Sedra, et Brega, en raison de son incapacité à honorer les contrats de livraison de brut à ses clients.
Le conflit en cours entre le gouvernement libyen et des gardes des installations pétrolières ont fait chuter la production du pays, qui s'établit actuellement autour de 670.000 b/j, contre 1,5 à 1,6 million b/j en temps normal.
afp/rp
(AWP / 22.08.2013 18h30)